Thomas est assez facile à dater: pour moi c'est un fût Maya ou venant des usines qui approvisionnaient Maya (Hoshino Kougyou?): le système de pressage à l'intérieur du fût était composé d'éléments rectangulaires chauffants qui brûlaient légèrement le bois: typique; j'ai eu un petit kit Maya en 20" comme ça, je dirais fin 60's; le Thomas il aurait plutôt la bonne quarante cinquaine avec un peu de bide, le poil qui tombe, du cholestérol et les plis qui déplissent.
l'amélioration de la qualité a été à tous les niveaux: déroulage des bois, séchage, pressage des fûts, qualité des colles, accastillages, bagues mémoires, chrômage, systèmes de rotules à mâchoires (Omniball) en revanche on atteint la limite inverse: des plis tellements fins et tellement compressés qu'ils ne servent que d'intercalaires aux plis de colle qui, par la pression vont au coeur des plis de bois; (Pearl avait déjà inventé le phénolic fin 60's)
là ou la technologie reprend de l'air c'est sur les one ply: cintrage hyper facilité pour un résultat à 95% "naturel"; les 5% contre nature étant le domaine des fûts micro-ondés de John "Didoo" Good.
maintenant, quand je tombe sur ce genre de fût, si le rhodo ne justifie pas la peine, c'est poubelle direct: ils ont été produits par centaines de milliards, je ne vais pas passer du temps là dessus, d'ailleurs si il y a des volontaires, je dois avoir une dizaine de trucs du genre à quasi donner fdpout
(fo kmèm pô dékoné)" the surest sign that intelligent life exists elsewhere in the universe is that none of it has tried to contact us"
), ça risque même de mal brûler cette cochonceté.
