Je vais vous raconter un peu de ma vie plutôt que de mon œuvre car mon œuvre, côté musique, c’est plus que léger
: un peu de basse dans les sixties, un peu de piano au début des années 2000.Dans les sixties, je manquais vraiment d’assiduité pour me coller à un instrument et pour le piano je n’étais pas doué (pas d’oreille) et c’était un peu (beaucoup, en fait) une prise de tête incompatible avec mon boulot de l’époque.
Donc mon œuvre … oublions ! Passons à ma vie … musicale … plus intéressante.
En 1963 (pile ½ siècle !
), j’avais 12 ans, je lisais et écoutais Salut les Copains, les Surfs, Johnny, Adamo, Sheila (l’école est finie), bref, j’étais dans le vent … Oui mais voilà, peu après, un 45 tours venu d’Angleterre me permit de découvrir autre chose que la variété. Quatre titres, It's all over now
, Good times bad times, Tell me, Route 66 des Rolling Stones que je passais en boucle sur mon tourne disque de l’époque (genre Teppaz). Et c’était parti pour deux décennies à écouter (presque) tout ce qui s’enregistrait : rock, pop, rythme & blues, blues, jazz, etc. Concerts aussi : Hendrix, Doors, Who, Grateful Dead, Lou Reed etc.
Vingt ans comme ça, à écouter des albums, des concerts, suivre les festivals, lire Rock & Folk … Le chébran de base quoi
Puis un trou, à vrai dire, je n’accrochais plus trop à ce qui se faisait sauf le reggae
et quelques groupes comme U2 (découvert en première partie de Talking Head !) ou Clash à Paris.Mes vinyles étant tous morts, je n’ai quasiment rien écouté pendant 10 ans et puis dans les années 90 je me suis acheté un lecteur de CD et une dizaine de CD par an. Du coup, j’en ai à peu près 200 dont 90 % sont des albums des années 60 et 70. Le reste, un peu de rock des 50ies et de la musique ethnique (Inde, Tibet).
En fait, je suis un peu (pas mal) resté scotché à cette époque. Mon ex ma dit que j'étais un ado attardé.
Ayant bien sagement accompli mes obligations professionnelles, je dispose de temps et je me sens suffisamment d’énergie de réessayer un instrument avant d’être complètement Papy Gaga.
… d’où la batterie … et j’espère dire un jour … mon Dieu (c’est juste une expression), pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt !
)
Je n’adhérais pas aux idées nihilistes des punks ni à leur musique (sauf rares exceptions) et je fuyais le disco qui déferlait de toutes parts.
. Plus modestement, ma tante a bien 92 ans et elle continue de tricoter 
. Je me souviens (plus ou moins) de ce que Gandhi a dit : « Vis comme si tu allais mourir le lendemain mais apprends comme si tu n’allais jamais mourir ». 
