à ce propos :zoul93 a écrit :son chabada fait di gue don di gue don
Cette phrase orale selon beaucoup, swingue bien plus que notre chabadda "français"
de par le fait que l'accentuation se place différemment ...
qu'en pensez vous vav & bluenote ?
Modérateurs : Sages, Modérateurs
à ce propos :zoul93 a écrit :son chabada fait di gue don di gue don
Son swing est peu "stresse" en double croches plus qu'en triolet de croches peut etre?vavou a écrit :ps: il a un phrasé de cha ba da, très particulier. Sauriez vous le reconnaitre ?
je ne sais pas ce qu'ils en pensent, mais, effectivement , si tu joues de la façon dont tu l'écris, ça va groover comme une part de brie; je trouve perso que celà rend très bien l'expressivité d'un swing balais, en le pensant et en le vocalisant "ssshhhA--beDaaah" ; dans nos contrées marécageuses, Le dépucelage diguedondiguedon se fait au travers du phonème local: "fi'd-putain" qui exprime bien la virilitude de nos fières peuplades des terres de l'Ouest; et, tant qu'à faire, à diguedon je préfère encore "Tshinnn-gueDinnn".pento a écrit :à ce propos :zoul93 a écrit :son chabada fait di gue don di gue don
Cette phrase orale selon beaucoup, swingue bien plus que notre chabadda "français"
de par le fait que l'accentuation se place différemment ...
qu'en pensez vous vav & bluenote ?
zoul93 a écrit :une petite vidéo du maître avec bill evans
" onclick="window.open(this.href);return false;
Le solo reste vraiment calqué sur le thème du morceau, du grand art
J'ai trouvé complètement par hasard!!! C'est vrai que cette manière d'accentuer le "a" du "ding a ding" est vraiment la signature d'Elvin Jones. Mais bon, Philly Joe Jones a peut-être été l'un des initiateurs de cette façon de jouer. Son rôle dans l'évolution de la batterie dans les années 50's est essentiel.vavou a écrit :Blue note à trouvé, enfin presque lui parle d'Elvin![]()
C'est difficile de comparer 2 batteurs qui etaient tres different l'extrait que tu dones de MR est 1966 soit deja bien apres que Roach ait abandonne le bop pour des choses plus organiques free, alors que Jones est reste plus conservateur.vavou a écrit :Heu, comment dire si on fait des écoutes comparatives , il est notable que Max Roach, et Philly, sont des batteurs "de leur époque". Je veux dire avec une belle technique, typique de leur génération.
Max, désolé de vous le dire est un peu raide...
Enfin on peut comme moi, le trouver raide aujourd'hui.
Ce que je trouve de remarquable chez Philly, c'est son sens de l’accompagnement, du placement entre ligne de basse et batterie.
Maintenant Elvin...est un batteur bien plus virtuose, inventif, et doué d’une indépendance corporelle sans aucune équivalence à son époque.
Pour info, Elvin n'a que 4 ans de moins que Max Roach. Et pourtant il est bien plus fluide dans son jeu, et bien plus virtuose.
Franchement, avec le recul qu'autorise le temps et à partir d'une observation musicale, j'ose dire que Max Roach est un précurseur, un musicien avec un touché. Philly, un accompagnateur de grande classe.
Mais Elvin artistiquement et batteuristiquement parlant est un cran au dessus. C'est le maître parmi les maîtres. L'interprétation musicale, est un art qui vieillit mal....sauf pour Elvin dont le jeu n'a pas pris une ride.
Bien sûr, ça n'engage que moi, mais j'ai fait des écoutes comparatives d'enregistrements de la même époque (ou presque):
y'a pas photo .
Prenez le temps d'écouter de 3/4 le débit des doubles, des sextolets..c'est pas super fluide. Les passages de toms... ça me fait mal de dire ça d'un de mes DRUM HERO ...mais c'est pas hyper abouti techniquement.
Alors que l'autre là ...ça me calme direct !