ça fait six mois que je stocke une buse en PVC de 8" pour laquelle j'ai récupéré un superbe cercle moulé "mastercast" Pearl,
une attache tom Yamaha et des coquilles de grosses caisse "génériques" qui font très bien ce qu'on attend d'elles;
Hop! l'heure du Softoban était viendue! matériel: tournevis cruciforme, perceuse, mêches idoines, râpe à chanfreins, papier de verre, cale souple,
équerre, rabot (électrique) à chanfreins si besoin, adhésif double face, revêtement au choix; peau et baguettes!
primo et d'abord les forces en présence:

deuxio: prélèvement d'un renfrein de chamfort de 10 cm, qui servira parallèlement de consolidation aux coquilles;
on cale le cerclage avec des piques à brochettes ou des cure-dents à égales distances d'une découpe propre et bien perpendiculaire à l'axe du tuyau,
on trace la future découpe au marqueur indélébile;
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troisio: on prélève le renfort à l'aide d'une scie (à métaux, par exemple, ou sauteuse vitesse lente ou égoïne;
se méfier des scies à métaux, qui ont vite tendance à quitter le trait pour vivre leur vie!
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quaderno: après avoir profité de la mise en place du cerclage pour pointer au marqueur les emplacements des tirants:
(cinq dans le cas présent), on trace à l'aide d'une équerre les points de passage de la visserie des coquilles, environ à cinq centimètres du bord;
tout dépend du cerclage et de la longueur des vis (faire une simulation à blanc avec la peau en place);
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Quinto (tiens, Changuito!) scier dans l'axe le renfort de chanfrein, l'insérer dans le tuyau, le maintenir au contact de l'intérieur dudit tuyau,
tracer de façon à enlever la longueur excédentaire; ne pas hésiter à enlever poil moins long quitte à rectifier par la suite:
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sex-to: après dépolissage de l'intérieur du tuyau et de l'extérieur du renfort au papier de verre , on enduit généreusement
de colle PVC les deux parties et on se fait aider de ses serre joints et pinces étau préférées pour que le collage soit le moins virtuel possible;
en général une bonne heure suffit pour une adhérence minimum:
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septimo: quand c'est collu on troute à la perceuse les endroits préalablement repérés au marqueur permanent; on fait des pré trous pour les vis
et des post trous à mi-épaisseur pour loger les tétons (arf!) des coquilles;
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octobanano: it's time to chanfreing!: d'abord se procurer une lime à chanfreins (Lee Roy Merling), puis, d'un mouvement affiné
par des siècles de savoir ancestral dégrossir un pur chanfrein qui oscillera exactement entre 28 degrés et 47,3 degrés,
de façon à avoir au choix:ou le son Gretsch ou le son Sonor Phonic; wouai!

finir à la cale souple et papier de verre, en matant un peu (beaucoup)l'arête externe;
alors il est pas beau, mon chanfrein ?
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nanonono: mettre en place l'attache Yamaha; je l'ai positionnée au maximum près du cerclage pour pouvoir descendre la bête le plus possible;c'est une possibilité qui n'existe pas sur ceux (Dixon) de Flameboy, lesquels se retrouvent donc parfois un poil beaucoup trop haut;
elle est positionnée aussi de façon à avoir un tirant
à l'apex du miqué, juste pour un confort visuel symétrique; troutage en conséquence;
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décapito: mise en place d'un double face pour fixer un suave mais austère revêtement de toile plastifiée imitation cuir de kangourou sauvage
à 13 yourros (quand même!!!) le mêtre en 140; pour la manip 65 cm suffisent à l'aise et il reste de quoi faire deux paires de chaussettes;
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onzozio: alors! c'est-y-pas-beau ??? d'abord appliquer le col, puis l'axe, pour

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douzzzzzio: on remonte la quincaillerie sur la belle ambassador clear toute neuve et toute fière, trois tours de clé, un coït rapide avec un support double toms (salut JC) Yamaha qui passait par là,
et voili voila,
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le Softoban tout prêt à réveiller les voisins!
Classe, une fois! et, aidé des octobans Dixon de Flameboy, ça sonne comme ça:
http://rapidshare.de/files/16664950/sof ... a.mp3.html