Si vous avez besoins de conseils ou des questions à poser sur l'apprentissage de votre instrument, ou bien des interrogations sur la position la "plusse mieux", ou encore divers questionnements sur votre "carrière" musicale, postez par ici.
No, ce n'est pas le moulin qui a une couleur, mais plutôt l'inverse. Répercuté sur la batterie ça devient mélodique, et donc couleur.
Arf si seulement je pouvais montrer... Chienne de vie !
On peut y voir une espèce de soluce mémotechnique.
Sur la batterie, la main droite et la main gauche possède un espace de frappe qui se traduit par des zones plus évidentes, plus faciles où l'on peut frapper avec une ou l'autre main. Les bâtons mêlés servent justement à combler ce manque naturel.
Du coup, en travaillant les rudiments, et afin de les répercuter sur la batterie, bien cerner l'espace que "possède" chaque main. Dans mon cas je visualisée des couleurs ( le charley à gauche est très bref et marque des interventions très net, mais peut être très explosif. Un allié de choix aux couleurs multiples. À l'inverse le tom basse relance plus facilement... Le sentiment est plus simple, la couleur aussi)
On est en train d'écraser à coups de bottes en cuir, le beau topic de drummerboy.
Vous avez pas l'impression de montrer du doigt comme une bête de foire !?
Humour mis à part :
J'ai une question : comment reconnaissez vous une émotion ?
Êtes vous sûr que c'est la même émotion que vous sentez à nouveau ?
Pour ma part, que je lise du Kafka, écoute du Satie mà charge émotionnelle est définie grâce aux couleurs. C'est cette plénitude colorée qui me permet d'être envahie par le sentiment. De ressentir.
Quand je travail la batterie, J'essaie d'intégrer ça. Main droite et main gauche non pas la même couleur.
Perso au MAI Frank Aghulon nous avait fait un cour une fois où l'on devait essayer d'interpréter une couleur, une saison, et plein d'autres choses, je peux vous assurer que c'était passionnant, à faire, et à entendre !
Certains avaient un peu plus de mal que d'autres, mais généralement tout le monde arrivait assez facilement à dire ce qu'il avait interprété (c'était fait sous forme de jeu en quelque sorte, on avait tous tiré un papier et les autres ne savaient pas ce qu'on allait donc devoir "jouer".
Et ben croyez le, faire deviner que vous jouez du jaune n'est pas chose aisée, mais c'est passionnant car ça donne beaucoup d'imagination, de repli aussi et d'ouverture en même temps, je sais c'est opposé, mais pour le coup, ben les deux sont présents, se replier sur soi pour penser ce que l'on entend par "jaune", entendre au sens propre hein, et s'ouvrir en imaginant ce que pourraient ressentir l'autre lorsque l'on interprète ce ressenti.
Parfois tu peux jouer "jaune" et l'autre te dira que tu as joué "rose" ou "bleu", mais ce n'est pas une déception en soit, c'est la perception qui est juste différente, et de toute manière, ça n'est qu'un idée pour s'enrichir musicalement.
Bref, j'ai ptet rien compris au propos, mais bon, oualou pour ma ptite contrib du jour.
Tchô
édit : j'oubliais de dire, c'était quand même plus facile d'interpréter une saison qu'une couleur hein ^^ (sans référence à Vivaldi, que ceusses qui y ont cru sortent immédiatement XD )
j'ai eu un groupe où l'un des morceaux était totalement cela: trio chant fumelle - guitare - percu/batterie; une impro sur les couleurs avec passage de relais: quand l'un commençait à voir le fond du pot il refilait la patate chaude à un autre qui devait emmener le troupeau dans sa couleur. Très enrichissant (virtuellement parlant, ça s'entend), sinon ça paye pas lerche, épi pour les passages radio c'est oublie, carrément!
Ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que c'est un moyen comme un autre de pouvoir exprimer un sentiment ou une pensée que l'on a envie de ressentir et exprimer. Au final, ce n'est que définir une mécanique de mémoire sensorielle.
Pour "trouver" cette mécanique, je conseil de lire "L'art du batteur" (Drum Wisdom) de Bob Moses. Il explique clairement comment pratiquer des exercices qui permettront de ressentir à l'intérieur du temps.
Je ne crois pas me tromper en disant que Frank Aghulon utilise un procédé que l'on nomme "main directrice" qui consiste à placer les accents d'une main et remplir le débit de l'autre. La main directrice peut alors faire les déplacements Claire/Cymbale et Toms/Cymbale, ce qui est très intéressant dans un contexte jazz.
le concept de "la main directrice" est a mon sens essentiel ou en tout cas une des meilleur façon de penser pour développer sa capacité a jouer ce que l'on ressent sur le moment , sans se dire "ahlala j'veux faire çà la mais alors "droite ? gauche ? gauche ? droite ?"
Je sais pas si je me fais comprendre lol mais c'est en quelque sorte un appuie , SANS POUR AUTANT délaisser l'autre main mais selon les plans la main directrice peut être la gauche ou la droite et pas forcement notre main "forte" , c'est juste qu'une fois les rudiments connu par coeur , étant capable de jonglé avec , le principe de la main directrice devient très intéressant pour explorer des choses en évitant de se gauffrer.