mandubien a écrit :
Le pire c'est en live ! Alors là il faut pas la moindre harmonique (même jolie hein !) qui traine, sinon on te blinde tes toms de gaffa jusque par dessus bord, et on remplit ta grosse caisse d'édredons, couettes, plumes de paon et coton à démaquiller !
J'ai la même expérience globalement.
malekovitch a écrit :
Faut juste reconnaitre que le milieu musical pullule aussi de gars qui se la raconte. Après c'est transposable chez les zicos, leur entourage, et même tous les corps de métier pendant qu'on y est... la boulangerie notamment.
Toutafé.
En règle générale, j'ai toujours croisé des mecs compétents et ouverts en studio, qui comprenaient ce que je voulais, qui proposaient évidemment leurs idées (la plupart du temps bienvenues) mais sans chercher à imposer quoique ce soit. En somme, des mecs sûrs de leurs compétences et surtout de leur place dans le processus d'enregistrement. Car si l'ingé son n'est certes pas "notre esclave", il ne doit pas non plus outrepasser ses attributions, à savoir celles de capturer le meilleur son possible (oui, oui, on sait que c'est bien évidemment aussi le fait du batteur lui-même), sans chercher à jouer le rôle de producteur en imposant sa vision des choses, etc... ce que perso je ne lui demande pas. On m'excusera de savoir où je vais et ce que je veux.
J'ai donc toujours eu un résultat correct, compte-tenu du matos, du lieu... et du budget. Entre 100 et 350 la journée, faut pas attendre la même chose.
Ceci dit, j'ai eu la même dernièrement:
Majyk Oyster a écrit :
à chaque fois que je me fais enregistrer je dis de sonoriser mon hi hat de droite, en soulignant bien qu'il sert au moins autant que l'autre. là on me sort toujours que oui mais bon voila, y'a déjà un overhead dans le coin, pas envie d'ajouter une piste, on va l'entendre, tout ça tout ça. et systématiquement, arrivé au mixage, impossible d'avoir un son équilibré entre les deux hi hats! quelle surprise! du coup la moitié du temps le micro du hi hat de gauche est coupé pour retrouver une cohérence, et au revoir la précision
Là où ça se corse, c'est sur scène.
J'ai toujours eu des pingouins en face, clairement. Des mecs qui te demandent si c'est "normal que ta grosse caisse résonne", partisans du gaffer partout, incapables de s'adapter à ton kit et à ton son. Mais surtout, des mecs arrogants, fermés, qui savent tout mieux que tout le monde, qui se prennent pour l'organisateur du concert, etc... j'ai eu la totale.
Mais je pense que la plupart s'étaient proclamés sondiers, sans en avoir les compétences réelles. Car si la batterie ne fait pas le batteur, le matos de sonorisation ne fait pas l'INGENIEUR. C'est ce dernier mot qui fait la plupart du temps défaut dans le sens et dans les faits.