Petit tour d’horizon sans prétention…


Il s’agit donc de deux caisse vintage, l’une de 1976 au regard du numéro de série et l’autre de fin 70’s ou début 80 à la vue de Tama history. La Tama est une caisse de 14’ par 6,5’ en métal à déclencheur parallèle. Elle constituait le haut de gamme de l’époque dans la série ImperialStar. La Supersensitive est, elle, dans le haut de gamme depuis des années chez Loude.
Dans l’inconscient collectif (ou non d’ailleurs), la loude surclasse toutes les caisses, « c’est ce qui se fait de mieux et tout le toutim »… Mais à y regarder de plus près tout n’est pas figé !
- les déclencheurs
Sur les deux modèles, le déclencheur est un modèle parallèle. Les réglages sont les mêmes sur les deux avec les grosses molettes qui servent à tendre ou détendre le timbre. Celui qui équipe la Tama est plus mastoc et ramassé que sur la Supersensitive mais aussi plus lourd. Celui de la Supersens semble plus ‘light’ de par sa longueur le long du fût. Il donne un effet de fragilité. Il est aussi plus difficile à régler.




- les timbres
Ils sont fixés tous les deux sur les parties des déclencheurs avec à peu près le même système de fixation. Le timbre de la Tama est un timbre simple. Celui de la Supersens est, lui, séparé en deux comme le Puresound Equalizer. Sensément cela évite le buzz de la caisse claire…




- Les cercles
Triple flanged hoops pour la Supersens, du bon Ludwig. Du ‘die cast’ pour la Tama qui sort des rimshots à décoller le plâtre des murs !
- Les fût
Tous les deux sont ‘seamless’ ce qui veut dire qu’il n’y a pas de jonction dans le fût, pas de soudure. Par contre le fut de la loude vieillit moins bien et rencontre les problèmes habituels des Ludwig (‘flaking’ plus ou moins marqué et ‘pitting’ standard).
- les tirants
Les deux caisses sont équipées de tirants doubles. Comme pour les fûts les ‘imperial’ vieillissent moins bien que ceux de la Tama qui sont, eux, plus basiques.
- Le poids
3,9 kg et quelques pour la Ludwig
5,9 kg ( !) et des poils pour la Tama. Impressionnant le bouzin !

- La sourdine
Sur la Ludwig, la sourdine est le modèle classique ‘tone control’. Il est simple et précis. Sur la Tama il est plus développé, un peu plus massif mais simple à régler. Il reste bien enclenché un fois en place. La seul chose est que les positions intermédiaires ‘bougent’ un peu. Mais une fois réglé, pas de soucis…
Voili voilou, un petit parallèle entre deux caisses simplement pour vous dire que si un jour vous croisez une Imperialstar, laissez vous tenter pas l’expérience. Elle est surprenante !!! Même si la Supersensitive reste évidement mythique… Mais c’est, pour moi du moins, plus l’idée de la posséder que de vraiment la jouer. Rhaaaa le vintage !!!


