Merci du rappel, mais ns sommes effectivement qques uns ici à savoir comment sont faites les coquilles
je l'ai déjà dit, la section vintage en a vu passer, pour ne parler que d'elle
Par ailleurs, il est bon de distinguer la corrosion par piqure et celle dite caverneuse (microfissures et/ou zones moins exposées à l'oxygène)
En général, les piqûres de ROUILLE s’amorcent sur les défauts de surface ou sur des défauts d’homogénéité du métal chrome ou acier, ou très souvent aussi (on l'oublie parce que invisible à l'oeil nu) par l’oxydation d’une poussière métallique déposée** (frottage avec laine d'acier doit être supplée par un polissage soigneux notamment...)
Pour l'acier et le chrome, on parle de passivation du métal. Le métal est localement dé-passivé à l'endroit d'une piqure où se produit une "pile" anode/cathode bref (oxydation galvanique, dont les causes et surtout les facteurs sont très divers mais tjs identifiables).
La surcharge en ions inhibe la re-passivation naturelle du chrome ou acier, entrainant la croissance de la piqûre de rouille. D'abord en profondeur, puis en diamètre.
A cette occasion, avec le cuivre sous jacent, son oxyde peut aussi apparaitre (d'abord faiblement, sauf si ensuite le chrome se décolle par large plaques)
Pourquoi est il important d'intervenir de suite, et non de :
alfc a écrit :... Par contre ne vous acharnez pas sur les piqures du Chrome de ma Tama, je l'ai déjà dit, ça ne me dérange pas outre plus

Cette rubrique est plutôt faites pour présenter son matos, nan?

Parce que chaque piqure crée un précédent. Et ce, dès son apparition...Comprenez que la corrosion, le point de rouille, risque de réapparaitre suite accumulation d’ions dans la piqûre qui forme creuset de catalyse de la réaction corrosive.
Bref, on ne va pas se lancer ds la chimie, et je ne suis pas chimiste pour aller plus avant
A savoir et pour votre édification personnelle, j'ai des sculptures extérieures ici, dont certaines à base de cymbales, qui ont été meulés et poncées à cœur. Cela fait maintenant un an, et seules 4 sur 9 sont atteintes par la corrosion vert de gris visible. Les autres sont juste ternes.
Dehors, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, H24 - 7/7
Alors la petite piqure de coquille qui verdit le kit, je glousse, permettez.
** raison pour laquelle il est vain de se contenter de nettoyer ("gratter/polir") un métal piqué avec de la laine d'acier sans autre adjuvant. Il FAUT utiliser un produit dit "de passivation" tel Belgom, PolyChroom etc. pour constituer une couche d'isolation à l'oxygène (non corrosif mais agent favorisant) et autres agents plus ou moins corrosifs sur le long terme.
L'argument que je lis de ci de là (déjà vu ici) comme quoi "j'aime pas ce produit il laisse une pellicule comme grasse donc j'en mets pas" est bidon. Ce n'est pas pour rien que ces produits offrent justement cette particularité.
D'autant plus sachant qu'un métal affaibli à un endroit fera le siège d'une inexorable nouvelle attaque au mm endroit, les chromages mal réalisés ou trop fins étant évidemment les plus vulnérables.
A titre d'exemple, sur mes cymbales, une fois nettoyées, j'utilise du lustreur pour voiture en passivation. C'est pas cher, et ça fout la paix au B20.
à bon entendeur...
Qd au système acide + bicarbonate, oui, il est un des process de neutralisation provisoire de la dite réaction galvanique, personne ne le nie (le lave vaisselle en eau acide adjuvée d'un savon dégraissant c'est la même idée et d'aucuns ici l'ont fait couramment, ou encore du blanc d'Espagne dilué à l'alcool, jusqu'au lustrage avec du papier alu... etc etc.), avant que de procéder à une passivation de surface avec une "cire" (une réaction naturelle sur un acier dit Inox, sa particularité, mm si elle est souvent insuffisante et doit être renforcée).
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