
L'album marque le retour des Smashing Pumpkins en studio depuis 7ans. Le problème est que ici, les Smashing pumpkins sont uniquement Billy Corgan (chanteur/guitariste) et Jimmy Chamberlin (batteur), Tout a été enregistré par les deux larons et mixé par Roy Thomas Baker (Queen, the Darkness) et Terry Date (Pantera).
Cet album pose un thème d'actualité, la place des états unis dans le monde et leurs dérives, vous me direz que c'est pas très commun et j'en convient mais c'est bien fait. Comme symbole, le premier live a été a paris, la pochette elle aussi y fait rapport (vous l'aurez remarqué).
Dés le début, la premiere chanson Doomsday Clock pose la problématique Zeitgeist : comment donner de l'énergie a un morceau enregistré par seulement deux personnes ? Pour essayer de remédier a ça, un gros travail de mixage a été fait et au final l'énergie passe encore mais le son est étrange (nottement une batterie sous mixée). Les morceaux "bourrins", à savoir Doomsday Clock, 7 Shades of Black et le single Tarantula (doté en plus d'un clip ridicule) en souffrent, je soupçonne que ça vienne d'une volontée de Corgan de mixer seul quand il le pouvait alors que son boulot n'est pas là. Un des morceaux calme, Bleeding The Orchid, possède lui aussi ce mixage étrange.
Les morceaux produits par Terry Date sont énergiques (souvent) mais pas bourrins et pas pop, en gros ce sont les chansons rock. On y retrouve un son correct qui colle aux chansons et restitue bien la composition. Par contre les morceaux produits par Roy Thomas Baker prennent, quand à eux, une dimension spéciale. Le surement prochain single Starz représente bien ce type de nouveau Smashing Pumpkins, avec des touches électro et une base solidement rock, basé sur les choeurs; Bring the Light est, elle, une chanson rock basique comme j'en aurais aimé plus sur cet album, énergique et simple.
En bref cet album s'ouvre sur un plantage (chanson moyennement inspirée avec mixage foireux) et finit sur une éxpérimentation bizarre (Pomp and Circonstance) calme et qui prends des risques sans se rater. Les morceaux sont adaptés à l'évolution du chanteur qui, prenant de l'âge, ne sait plus hurler, on se retrouve donc avec un jeux de choeurs qui sonne bien quand on s'est habitué.
Le problème est sur le mixage, l'écriture reste d'une qualitée certaine.
On trouve donc dans Zeitgeist des chansons tres bien écrite mais plantées par une production ratée, un single caricatural et des petites perles.
Ces dernieres prouvent que l'écriture n'est pas le problème, la faute de cet album aura été d'avoir été fait "à la va vite" par un Billy Corgan qui dans un élan de nombrilisme a voulu en faire trop tout seul. Le même album fait avec des prises lives et un bon mixage aurait été exellent, on s'en tire ici avec un bon album qui aurait pu être mieux.
Si il y a un prochain album, Billy Corgan aura son groupe et il aura du recul, Zeitgeist se positionnera donc en brouillon d'un album qui liberera toutes ses capacitées (choses que l'on peux dores et déja entendre sur les récents lives du groupe où les nouvelles chansons prennent une ampleur qu'il leur fallait en groupe).
Tracklist :
1: Doomsday Clock
2: 7 Shades of Black
3: Bleeding the Orchid
4: That's The Way
5: Tarantula
6: Starz
7: United States
8: Neverlost
9: Bring the Light
10: Come on Let's go (un titre merveilleux)
11: For God and Country
12: Pomp and Circonstance
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