[Chronique] Gretsch

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So What ?
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[Chronique] Gretsch

Message par So What ? »

Oh, que voilà un post étonnant venant de moi! :lol:

Je viens de recevoir (enfin, après un premier envoi perdu par la poste, mais merci à Caïman de m'en avoir réepédié un gratos), le fameux
"Gretsch drums : the legacy of that great Gretsch sound" par Chet Falzerano.

Voici donc un résumé (en français) de quelques points que j'ai trouvé intéressants.


1- Les débuts

Créée en 1883, par Friedrich Gretsch, d'origine allemande, la marque ne se consacre pas qu'aux batteries, mais elle offre une palette d'intruments de musiques, comme les banjos, ukulélés, instruments à vent, ocarinas, toutes les percussions, quelques guitares acoustiques.

A partir la fin de la 1ère guerre mondiale, les percussions se développent, en même temps qu'apparaissent les premiers orchestres de "danse". Les premiers batteurs sont en effet équipés de multitudes de percussions, une caisse claire, des cymbales (Gretsch importe d'ailleurs des cymbales de turquie). Une part importante réside dans le contrôle de la fabrication et du tannage de peaux.

L'entreprise devient une des plus importantes des Etats-Unis. Elle n'est pas très originale, propose des fûts proches des concurrents que sont Ludwig et Slingerland. Les coquilles qui donneront la déniomination "Broadkaster" sont en forme de roquette, et d'ailleurs fabriquées par un sous traitant nommé "Rocket".

Ces coquilles sont fabriquées dans un atelier, à la main. Elles sont assez laides au départ et souffrent surtout d'un défaut qui freinera un peu les ventes : elles ne sont pas "auto-alignantes". De ce fait, toute erreur d'ajustage du métal, des perçages rend difficile et irrégulière l'insertion des tirants dans les cheminées. Cela complique l'accordage or, celui-ci est vital à l'époque des peaux animales dont la tension varie sans cesse.

Après résolution de ce petit problème, les Gretsch deviennent très appréciées et tirent la bourre à WFL, puis finissent par être les plus en vue, grâce à une politique d'endorsement très développée.


2- Le choix de l'innovation et la croissance

En 1920, Gretsch invente le fût multi-plis. C'est une vraie révolution qui sera ensuite reprise par beaucoup de grandes marques.

En effet, alors que les autres marques dont WFL (Ludwig) fabriquent des fûts cintrés à la vapeur, soit à partir de bois massif, soit à partir de multiplis qui a été collé "à plat", la marque introduit dans un moule rond un pli d'érable de 1,6mm d'épaisseur, un autre de 3 mm de peuplier "parce que c'est léger et pas cher", un troisième pli d'érable comme le premier. Le bois provient de fournisseurs ordinaires, comme la marque Jasper à partir de l'après-guerre qui vend du bois pour tous les usages.

Chaque pli est disposé de façon à ce que le fil du bois ne soit jamais le même d'un pli à l'autre.
On a enduit préalablement chaque pli de colle animale qui devient coupante comme du verre au séchage et blesse un jeune ouvrier, on attend...
Et on obtient un fût sandwich érable-peuplier-érable, bien rond et surtout très solide du fait de sa construction, stable dans le temps, à un tel point que Gretsch garantit à vie ses fûts.

Là où les autres marques proposent des fûts intégrant des renforts de chanfreins, Gretsch s'en passe, comparant la finesse des fûts et des chanfreins à la nécessaire finesse du chevalet d'un violon.

Gretsch commence à vendre ses fûts à d'autres fabriquants : Rogers vend sous sa marque des caisses claires Gretsch.

En 1929, les ventes s'élèvent à 100 000 unités, obligeant l'entreprise à déménager vers un immeuble complet à Brooklyn. à New York avec une succursale à Chicago.

Les premiers endorsés s'appellent Chick Webb, Papa Jo Jones....

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3- Deux Gretschmen-clé :

a- En 1935, La firme recrute Duke Kramer
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Cet ancien saxophoniste amateur est d'abord chargé de petits travaux mais il va vite se lier d'amitié avec Bill Gretsch, le fils et futur président de la firme. Il devient chargé des ventes et va labourer le champ des magasins US et développer un réseau permettant de fiabiliser les volumes de commande. Il coordonne aussi la production.

b- La firme s'attache la même année la collaboration de Bill Gladstone.

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Ce percussionniste virtuose d'orchestre a, en plus de sa technique et de son expérience, des idées géniales. Il dépose des brevets marquant : un système permettant avec une clé d'accord spéciale et des tirants spéciaux, de tendre ou détendre depuis les tirants du dessus, soit la peau de frappe, soit la peau de timbre, soit les deux à la fois. Ca s'appelle le "3 in one", et c'est une riche idée à l'époque des peaux animales qui varient tout le temps. Tama reprendra l'idée bien plus tard : c'est le sytème "omni-tune".

Il va aussi dessiner un nouveau déclencheur de caisse claire : le "Lightning". Ce déclencheur se manoeuvre perpendiculairement au fût avec une manette de commande qui peut être actionnée d'un coup de baguette, et il définit le standard des déclencheurs modernes.
Il dépose des brevets de pied de caisse claire, de pédale charleston, normale et à câble (!) de pédale de GC, etc. Le tout au bénéfice de Gretsch.

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La caisse claire "3 in one" est vendue $100 aux environs de 1935. C'est une prix jugé "ridicule " (ridiculement élevé) par Bill Ludwig, qui rappelle que ses caisses claires les plus onéreuses sont proposées à $35!

Malgré ce prix "ridicule", Bill Gladstone convainc sans peine beaucoup d'orchestres et de batteurs en vue que sa caisse claire est supérieure : il accueille dans un grand hôtel les percussionnistes qui descendent à New York pour leur faire une démo maison. Bien vite, les percussionnistes des orchestres les plus actifs joueront sur une caisse claire Gretsch/Gladstone.

La guerre arrive, le métal doit être consacré aux armes. Les coquilles deviennent en bois, les cercles aussi.
Après guerre, la production reprend sur les bases antérieures.

Les séries Gretsch après guerre sont : Broadkaster (le top, pour les pros), puis "Renown" (et oui), un kit plus modeste et moins cher et enfin... "Catalina", une entrée de gamme.


4- L'âge d'or : les années 1950. Gretsch passe au premier plan grâce à l'endorsement...

A l'époque, pas d'argent versé aux endorsés, même les plus connus. Gretsch leur fournit un kit par an, des cymbales (K Zildjian), des peaux, des baguettes et point.

Phil Grant, un responsable des ventes, va se consacrer totalement aux relations avec les artistes. Il tisse des relations d'amitié et de soutien pas toujours intéressé avec de nombreux artistes de la scène be-bop.

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Gretsch est basée à New York, la ville du développement du be-bop.
Avec cette politique, on voit des Gretsch partout, le Birdland fait sa pub en vantant la superbe Gretsch "Cadillac Green and Gold (accastillage doré)" qui est installée à demeure dans le plus courtisé des clubs New-Yorkais.

5- ... et le matériel évolue vers la forme connue aujourd'hui.

L'échange fonctionne bien : les batteurs donnent leur retour d'expérience, demandent des modifications sur le matériel et en retour Gretsch fait de la pub avec eux, trônant devant les fûts. Certains comme Philly Jo Jones abusent un peu, il demande sans cesse de nouvelles cymbales à Phil Grant, pour les donner, ou pour les revendre afin de payer sa drogue...

La marque propose (sur demande de Max Roach entre autres) les premières grosses caisses "be-bop", de 14"x20", et une caisse claire "Max Roach signature" de 4"x14".

En 1950, les sourdines internes réglables par un gros bouton externe apparaissent. Un batteur maison, Jimmy Pratt, a l'idée de faire développer par Gretsch un système de sourdine analogue, mais pour la grosse caisse. Il s'agit de tendre et d'appliquer contre la peau, plus ou moins fortement à l'aide d'une molette externe, une bande de feutre. Ce sera la "sourdine Pratt".

La "consolette", une fixation du bras de tom sur la grosse caisse, sur rail, fait son apparition.

En 1955, la marque abandonne les cercles emboutis lourds pour passer, pour des considérations esthétiques et commerciales, à des cercles moulés sur tous les fûts, alors qu'elle les réservait jusqu'alors aux caisses claires.

En 1960, révolution : on passe aux fûts 6 plis, mais toujours avec un sandwichage d'érable et de peuplier ou d'eucalyptus, pour diminuer le poids. En effet, l'argument du poids compte beaucoup à l'époque : les batteurs de be-bop, lorsqu'ils doivent transporter leur propre matériel, font face à des accès malaisés, des voitures peu spacieuses. Plus tard, comme Roy Haynes, ils choisiront des grosses caisses de 18" pour les faire rentrer dans le coffre d'une petite voiture de sport....

Les fûts sont fabriqués exclusivement par la société Jasper Wood Products.

Ainsi, on peut considérer que la "formule définitive" des Gretsch a été stabilisée en 1960, avec le fût en 6 plis d'érable et d'eucalyptus de 5,33mm, les cercles moulés chromés, la peinture grise interne (pour cacher la misère, l'irrégularité des plis internes).
Il reste que beaucoup de nostalgiques et collectionneurs garderont une affection particulière pour les "3-ply", les fûts à trois plis dérable et d'eucalyptus ou peuplier des vieilles Broadkaster et Round Badge.

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A la fin des années 50, et au début des années 60 presque tous les grands jazzmen jouent sur Gretsch, la liste est impressionnante : Elvin Jones, Art Taylor, Philly Jo Jones, Papa Jo Jones, Art Blakey, Mel Lewis, Sam Woodyard (Ellington), Chico Hamilton, Kenny Clarke, Shelly Manne, Louie Bellson, Charlie Persip, Sonny Payne (Count Basie), et le jeune génie Tony Williams.

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Que des batteurs américains dans cette liste : la distribution est difficile ou inexistante outre-Atlantique.

En 1963, Ivor Arbiter est, pour l'angleterre, le premier distributeur européen à vendre des batteries américaines, des Ludwig. Cette année-là, une Ludwig achetée en angleterre coûte l'équivalent de 4 700£ actuelles, ce qui classe tout de suite l'heureux possesseur dans la catégorie des batteurs "sérieux". C'est d'ailleurs la démarche que fera Ringo Starr, qui sera si fier d'avoir acheté sa belle batterie qu'il en peindra le nom sur la grosse caisse, à côté de "The Beatles"...

Avec La Beatlesmania, Gretsch réalise un peu tard que le Rock ou le "beat" n'est pas une mode passagère.
Le jeune Charlie Watts rêve d'une Gretsch, celle des batteurs de jazz qu'il admire.
Apprenant cela, et le succès des Rolling Stones venant aux oreilles des dirigeants, Gretsch lui fait parvenir un kit en 1968 et l'intègre à l'équipe des batteurs "maison".

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Tous ces batteurs sont aussi équipés en Cymbales par Gretsch : la marque s'est réservée de longue date la distribution exclusive des K.Zildjian de Kerope Zildjian produites à Constantinople (Istanbul). Ce sont les plus appréciées, malgré l'installation aux U.S.A. de la fabrique A. Zildjian par Avedis Zildjian et ses deux fils, Robert et Armand.

6- Les années noires....

A partir de 1966, Fred Gretch a de sérieux problèmes de santé. Ne voulant pas confier un trop lourd fardeau à sa famille et à son jeune fils, il décide de vendre la société, tout en recommandant à ses vieux acolytes Phil Grant et Duke Kramer de continuer à poursuivre dans la même direction, mais avec un autre propriétaire.

En 1967, la vente aux pianos Baldwin est conclue pour 4 millions de $, une somme conséquente pour l'époque.

Baldwin fait une série de choix aberrants : ils remettent en cause en cause l'endorsement tel qu'il était conçu par Phil Grant, interdisant notamment de donner aux endorsés autant de peaux, baguettes, cymbales qu'ils le voulaient.

Mais Surtout, à la suite de mouvements de grève du personnel et pour rapprocher la fabrication de leurs fournisseurs de bois pour pianos, ils déplacent la fabrique en Arkansas.
Phil Grant est chargé de la nouvelle installation.
Avec la fermeture de l'usine new-yorkaise, les contremaîtres quittent l'usine, emportant une bonne partie du savoir-faire avec eux. Grant va donc engager et former des fermiers à la fabrication, et reconstruire une chaîne de production.
Les premières sorties d'usine sont "horribles", de l'aveu de Phil Grant.

Dégoûté, il partira à son tour, en 1972, sans indemnité aucune, avec sa paye interrompue au lendemain de la fin de son contrat.

Les résultats ne se font pas attendre : la production baisse du fait de la difficulté à sortir des instruments de qualité.

Il est amusant de noter que pour beaucoup de batteurs européens fans de la marque ou de collectionneurs, le graal de la batterie de jazz est une Gretsch de l'ère Baldwin, c'est à dire des années 1967 à 1980 environ. Si la distribution, bien qu'irrégulière avait enfin pu atteindre le vieux continent, les instruments de cette époque pâtissaient d'une qualité très aléatoire : à côté de quelques ensembles correctement construits, beaucoup de ces batteries présentaient des fûts ovalisés, des chanfreins irréguliers, des défauts de finition et d'aspect qui furent, pour les plus graves, réservés aux finitions "rhodoïd"...

Baldwin veut aussi que la distribution passe obligatoirement par les magasins agréés pour la vente de pianos Baldwin, et plus par les magasins de percussions.

L'absence de soutien aux batteurs endorsés (l'endorsement est une hérésie à l'époque du point de vue d'un fabricant de pianos) fait fuir progressivement la plupart d'entre eux à la concurrence. Parallèlement, d'autres endorsés, moins nombreux, sont recrutés moyennant un "cadeau" d'entrée, dans le monde du rock : Graham Lear (santana) par exemple.

L'offre est incompréhensible : le kit "rock'n'roll" a une grosse caisse de 20"...

Les seules innovations de la marque, ou presque, touchent à l'esthétique : séries spéciales de caisses claires gravées ou dorées à l'or (gold plated metal snare drum).

C'est aussi la valse des étiquettes : en 1966 est apparue la fameuse étiquette "stop sign", octogonale, qui remplace le badge rond (round badge). Entre 1979 et 1981, le badge va changer 4 fois d'apparence : l'octogonal va porter soit les mentions "USA", soit "since 1883". Il va ensuite devenir carré, avec des coins coupés, soit avec une seule mention "Gretsch USA", soit avec une double inscription tête-bêche.

Autant de changements vont faire que les fûts et même les catalogues de l'époque porteront indifféremment l'un ou l'autre des badges, et parfois même les caisses claires porteront encore le badge rond!

Il n'y a plus l'esprit d'innovation et de développement des idées des batteurs comme auparavant, mais la marque manque plein de coches : l'évolution de la qualité du hardware et l'apparition des batteries japonaises va la frapper durement.

De l'ancienne équipe, seul Duke Kramer est resté en tant que conseiller de la production et des ventes. Il a pu recruter comme vendeur
en 1969 le fils de Fred Gretsch, Fred Jr, qui avait monté une affaire d'importation d'instruments divers, mais pas de batteries. Le petit Fred continue néanmoins son activité à lui, rachète des outils de production d'instruments de musique en 1977 puis ouvre une usine de banjos à Ridgeland, en Caroline du Sud.


7- La renaissance

En banqueroute, Balwin se décide à vendre l'entreprise en novembre 1984. C'est à Duke Kramer qu'on demande de rechercher un repreneur.... CBS est sur les rangs, mais ils préfèreront racheter Fender...

L'acheteur, c'est finalement Fred Gretsch junior, qui réussit à convaincre Duke Kramer qu'il est possible de relancer la marque sur de bonnes bases.



Avec le rachat, c'est en Janvier 1985 que l'usine est déplacée à Ridgeland.
Fred Gretsch rappelle près de lui, en conseillers spéciaux, les vieux de la vieille et veut se focaliser dans un premier temps sur la relance de la production de guitares, que Baldwin avait tout simplement arrêtée. Il faudra 5 ans pour que sortent enfin à nouveau des guitares jugées dignes de s'appeler Gretsch, en 1987.

Il va ensuite se concentrer sur les batteries, monte un plan sur deux ans pour réduire le délai de délivrance de 24 à 4 semaines...et il signe des accords avec Kaman, un distributeur mondial.
La production des Gretsch USA repart donc sur de bonnes bases, selon les méthodes éprouvées depuis des dizaines d'années, avec des spécifications quasiment inchangées, de l'outillage parfois trop ancien, mais quand même quelques apports de modernité : Gibraltar fabrique pour Gretsch les attaches toms, une ligne d'accessoires, etc.

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Réalisant qu'il n'est plus possible de ne fabriquer qu'une seule ligne de batteries haut de gamme et d'en vivre, il passe des accords avec des sous-traitants pour décliner des gammes moins onéreuses que les "Made in USA"... mais avec les appellations historiques "Renown, Catalina, BlackHawk".

Et voilà!
Dernière modification par So What ? le ven. 1 juin 2007, 16:15, modifié 11 fois.
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vince

Message par vince »

encore encore ...

il donne un moyen de dater plus precisement les bete ou pas dans ce jolie bouquin .

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Capitaine Caverne
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Message par Capitaine Caverne »

passionnant, la suite !
Capitaiiiiiiiiine.........Caaaaaaveeeeeeeeeeerne !!!!!!!!!!!!!!!!

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So What ?
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Message par So What ? »

vince a écrit :encore encore ...

il donne un moyen de dater plus precisement les bete ou pas dans ce jolie bouquin .
C'est pas si simple : et d'une les archives comptables et le suivi des numéros de série sont partis en fumée au cours de deux incendies... On se croirait à Marseille...

Et de deux, il y a eu une valse des badges à partir des années 60. Sur le catalogue de 1968, on voit Tony Williams au milieu d'une forêt de fûts; et on dénombre pas moins de 9 modèles de badges différents.
Les stocks de fûts et de badges, le changement rapide des badges fait que pour une même année on peut très bien avoir différents modèles de badges.

Je repréciserai deux-trois trucs, au niveau des dates, parce qu'il y a quand même moyen de s'y retrouver un peu : type d'attache-tom, cercles moulés, piques de GC, etc.

Et puis je mettrais si possible quelques photos, ça fera passer le texte!

Merci de vos encouragements les amis! :wink:
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vince

Message par vince »

pour les badges je sais c'est mon cas .

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Message par RSD »

Chez Caiman tu dis... Youuuupla je vais m'acheter ça :coeur: :P

Rémi
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Message par Rémi »

Hum j'en reveux bien aussi, c'est intéressant tout cela, et sympa l'initiative d'avoir fait ca en tout cas :wink:

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So What ?
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Message par So What ? »

----UP-----------

J'ai terminé ce qui devrait être le post le plus long de la Drummerie...

Bonnes vacances à tous!
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pearlmmx
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Message par pearlmmx »

beau bouleau ! (la faute de frappe est voulue!)

Je ne connaissait pas vraiment cette marque et maintenant j'en sais un peu plus .
http://www.myspace.com/jeromepasquet
http://www.myspace.com/mrpaulover
http://www.myspace.com/paul_over
http://laboutiquedescoquines.spreadshirt.net

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Message par Carlo »

So What ? a écrit :----UP-----------

J'ai terminé ce qui devrait être le post le plus long de la Drummerie...

Bonnes vacances à tous!
haa.....le biblio' le retour 8) .......bravo :D
beer or not beer, that is the question?

Bongo Kaiser

Message par Bongo Kaiser »

Gretsch ... c'est bien

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Message par Ada74 »

Un gros bravo pour le travail fourni :shock:

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Message par Domi »

:) Merci de cette belle page d'histoire ! :coeur:
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http://www.ladrummerie.com/viewtopic.php?t=16776
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Message par geo alambic »

:shock: :shock: Super boulot!! Merci mille fois!! :chouille: :chouille: :chouille: :rock:
Discussion entre un barman et moi-même lors d'une soirée dantesque:
-"Une pinte de picon-bière s'il vous plaît"
-"Bien sûr, 7 euros s'il vous plaît"
-"Je paye par carte"
-"Désolé on prend la carte à partir de 15 euros"
-"Bon ben 3 pintes de picon-bière alors"

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Message par loudvig »

alors là Chapeau bas !!!

mais ce post ne devrait il pas figurer au coté de la story ludwig de VaVou ?

manque plus que la story Slingerland, Rogers, Premier , etc ...

qui s'y colle ?
...............o0o................
Ludwigoïnomane,Deumilledoïnomane......for ever !!!!!

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