
Le personnel du groupe pour ce second album de KC :





Face 1.
21 st Century Schizoïd Man
C'est la composition phare -pour ma part- de l'album. M.Giles y joue de la double grosse caisse de façon très originale, en imprimant des accents et sans jouer de longs débits rapides. L'instrumental est un véritable cauchemar pour les batteurs qui ont d'ailleurs voulu s'y essayer -je vous parle en connaissance de cause pour l'avoir anciennement repris -"correctement"- après des semaines d'écoute acharnées

I talk to the Wind
Composition autrement plus calme, douce et apaisante. On sent cependant une certaine mélancolie consteller le morceau, une lointaine tristesse... l'instrumentation restitue à merveille ces climats.
Epitaph
Alors là, les amis, mieux vaut ne pas être dépressif, voire désespéré... car Epitaph est une telle force d'émotion qu'elle saurait émouvoir parmi les plus durs d'entre vous -écoutez, vous verrez...
La rupture arpégée, au milieu du morceau, est une splendeur. La suite est éblouissante... il y a un moment, d'ailleurs, où les mots sont bien insuffisants pour traduire une telle intensité. Jetez y simplement une oreille curieuse... et soyez préalablement certain d'avoir le moral au beau fixe...
Face 2
Moonchild
Un morceau très particulier. Une première partie empreinte de cette même mélancolie qui berce magistralement l'album... une seconde, véritablement expérimentale, constituée d'une juxtaposition d'éléments sonores... joués, bien évidemment. Ce second mouvement a d'ailleurs souvent été critiqué défavorablement... lorsque la mélodie cède la place à ce type d'espace sonore, beaucoup d'auditeurs :ne comprennent plus... alors que souvent, c'est l'âme même de l'esprit musical qui y est enracinée...
The Court of the Crimson King
Et voilà, nouveau chef d'oeuvre, avec cette intensité, cette densité, ces élans mélancoliques, tristes, graves, cette puissance d'évocation caractéristiques de l'album... et la reprise à la batterie, vers la fin du morceau... pour jouer à nouveau le thème et clore l'ensemble... enfin, une nouvelle fois, écoutez, vous ne regretterez jamais les mn que vous y aurez consacrées.
En un mot comme en cent, ce disque est une authentique oeuvre d'art. Tout y est : puissance d'émotion, sensibilité à fleur de notes, technique incroyable des musiciens... comme l'album 3 de Soft Machine, "In the Court..." a bouleversé ma vie musicale et infléchi définitivement l'orientation que je lui ai donné.
...et plus de 20 ans après l'avoir acheté, je l'écoute encore. Ecoutez, vous comprendrez pourquoi...
