Bonjour,
En espérant que vous avez tous passé un bon été : repos, famille, amour(s
), baignade et j'espère quelques dates… 
J'ai le plaisir, la fierté et l'immense honneur de venir vous présenter une extension récente de mon activité d'accordeur de piano.
Vous avez pu voir ou entrevoir au fil de mes interventions sur le forum un aperçu de mes réalisations de restauration sur mes propres batteries.
Depuis quelque temps, du coup, certains collègues sont venus me demander main-forte sur la remise en état, le peaufinage ou la mise au point de leur batterie ou de leur caisse claire, voir la restauration complète de leur instrument.
Encouragé par leurs retours positifs
, et leurs suggestions, j'en suis venu à officialiser depuis la rentrée mes services en ajoutant à mon entreprise déjà existante d'accord et réparation de piano mes services de réparation, entretien, restauration, « customisation » de batterie et de caisse claire sous le nom de :
« VINTAGE DRUMS CLINIC ».
TataTaa ! 
Mon nouveau site cousu main ( c'est pourquoi j'étais pas trop là ces temps ci !!
http://www.vintage-drums.mennerat-pro.fr
et son pendant Facebook…
https://www.facebook.com/pages/Vintage- ... 2512389415
Je me tiens donc désormais à la disposition de chacun dans ma région méditerranéenne (PACA) ou de la France entière pour la réparation ou restauration de fûts ou de batterie entière, pour l'entretien ou la customisation (refaire les chanfreins ou les snare beds, recollage, finition vernie, ou réparation d'éclats, réparation, pose du hardware etc.).
Par ailleurs, n’enseignant plus la batterie de façon systématique, mais souhaitant continuer à partager mon expérience de musicien et d'enseignant, je reste ouvert en tant que « Drum Coach » (le nom est plus prétentieux que la fonction !…
) afin de rester disponible à proposer ponctuellement des solutions techniques ou musicales à tout un chacun qui le souhaiterait. Je vous invite à consulter mon site ou tout cela sera expliqué de façon plus précise (j'espère...remarques bienvenues )… De même n'hésitez pas à à me donner et me laisser votre avis sur mon Facebook tout neuf, et bien sûr si cela vous agrée, à faire connaître mon activité autour de vous.
Bien entendu je concèderai à une petite ristourne (5 % sur la main-d’œuvre) à tout membre établi du forum venant me quérir dans mon Haut Var (accessible en Colissimo, Mondial Relais, char à bœufs etc.
)… Pour vous donner une petite idée, voici plus en détail que sur mon site quelques (!) photos commentées des restaurations et sauvetages effectuées sur mes propres batteries (adaptation de posts que j'avais fait paraître dans les colonnes de la Taverne des batteurs avant de venir rejoindre vos rangs
et que je m'étais promis depuis un bon moment de partager aussi avec vous, ce qui désormais sera chose faite) ainsi que les travaux effectués pour quelques collègues et amis ( merci Vavou pour ton soutien et ton sens du partage !!) Vous verrez aussi un aperçu des dernières réalisations.
allez...zavez quelques heures devant vous...
Kolossale restauration de mes Gretschen et autres caisses : Les travaux d’Hercules par l’image : la BD !
il y a un peu plus de deux ans je me suis mis à avoir envie de rajouter un deuxième tom
sur mon « gros » set (13, 16, 22). J'ai donc fini par trouver sur le coincoin un collègue qui me vendait le tom de 12 d'une batterie qu'il essayait de vendre. Il s'agissait d'un tom « octo » recouvert de métal chromé d'un modèle compatible mais dans un état quelque peu tristounet ! (Son néanmoins sympathique propriétaire m'a en effet confirmé qu'il n'avait jamais passé une seule fois un chiffon dessus !… allez comprendre… « Pourquoi tant de haine » ?
)
le Tom dans son jus
J’en profite pour entrebâiller ici une petite et rapide parenthèse concernant le mythe Gretsch.
À l'époque (dans les années 70) les marques occidentales n'ayant pas encore été bousculées par la concurrence japonaise, la finition était plus que lamentable. La finition actuelle de bas de gamme chinois est largement supérieure à ce que Gretsch (et autres ludwig etc. ) proposait à l'époque. Je vous laisse en juger par vous-même d'après les photos ci-dessous.
Ze Great Gretsch foutage de gueule 1
Ze Great Gretsch foutâage de gueule 2
… éclats de bois au perçage, colle de l'étiquette étalée sur l'intérieur du fut, chanfrein n'importe comment, placage métallique non ajusté, sans parler de niveau de perçage des coquilles différents d'un côté à l'autre (sur ma caisse claire) : du grand n'importe quoi !
Après relevage précautionneux des bords interne de l’œillet pour le retirer prudemment, décollage prudent et patient ou décapeur thermique du revêtement métallique (comme on le ferait pour du vulgaire rhodoïd),
]Œillet
Décapage thermique
Laborieux grattage et décapage de la colle (notamment finition au diluant cellulosique)
Colle
Tout propret
Mais je me retrouve avec de la colle à bois sur le retour du joint des plis : petit ponçage pour que la teinte a l'eau prendre correctement.
Problème de colle au joint.
RE problème de prise de la teinte sur le joint
Je concocte précisément la couleur que je monte progressivement (mon activité de peintre du dimanche ici m’est de grande utilité pour approcher la teinte initiale des fûts).
Accord de teinte : teinte à l'eau encore humide
C’est là que me vient l'idée démentielle : puisque j'avais les manches retroussées, du vernis QSP à date de péremption programmée, le pistolet adéquat, et, vu la conjoncture extérieure (…) un peu trop de temps libre… Je me suis dit que c'était le moment de revoir sérieusement l'ensemble de mes deux Gretschs que j'avais déjà refaites en 92.(cf ma présentation)
Me voilà au démontage de pas moins de six toms (plus les nouveaux cela fait huit !!), deux grosses caisses, une caisse claire…
En vrac
Et puis rangement et étiquetage soigneux de l'accastillage de la boulonnerie. Et c'est parti :
Première étape : la réparation des éclats intérieurs de certains fûts, véritable travail de marqueterie (photo avant pendant et après) notamment pour la grosse caisse de 18...
Intérieur grosse caisse dans son jus (no comment !). :puke:
Préparation
Marqueterie.
Résultat : on n'y voit que du feu !
S'ensuit le dérouillage de toute la visserie et accastillage interne : après un bain d'acide oxalique, passage à la brosse métallique rotative douce (j’ai dit douce !)de toutes les vis (en tout cela fait la quantité colossale de~ 350 vis…Argh ! ) passage au Rustol légèrement diluée et pour finir peinture de toutes les têtes à la peinture alu pour protéger et « faire neuf » ! Pour les sourdines intérieures : ponçage, brosse métallique douce rotative, Rustol légèrement diluée et pour finir peinture métallisée…
Visserie sortie du bain d'acide.
Passage à la brosse métallique.
Séchage du Rustol
En ce qui concerne les rondelles j’abandonne à mi-parcours pour finalement les remplacer par des rondelles inox neuves… Je compte bien un jour ou l'autre remplacer la visserie par de l’inox…Désormais, vu le peu de rentabilité d'une telle opération… Après de longues recherches j’ai réussi à trouver de quoi me constituer un petit stock de visserie inox (ce que n'importe quel constructeur digne de ce nom devrait utiliser dans les batteries haut-de-gamme…) en pas anglo-saxons pour les restaurations à venir… norme SAE : [diam. Tirants 12 NC 24 (7/32 NC 24)] & [diam. vis coquilles 8 NC 32 (5/32 NC 32)] pour ceux que ça intéresse... (idem pour les Premiers... attention DW -PdP :ço poh pareil : (diam. tirants 10 NC32 ). J'ai tellement ramé pour mettre ça au clair...
Commence alors un long et fastidieux processus :
Préparation des fûts :
Scotch de masquage
Papier journal
Le troupeau prêt à passer à la casserole
Je rajoute quatre couches de vernis polyuréthane bi composants aux deux déjà effectués en 1992. Le nouveau tom de 12, qui lui part de zéro en prend six pour son grade.
Là, je prends du vernis de qualité professionnelle avec catalyseur séparé et malgré les nouvelles législations surtout pas à l'eau (demandez aux carrossiers ce qu'il pense des nouveaux vernis polyuréthane à l'eau…) Port du masque à charbon obligatoire et ventilation cela va sans dire .
J'espace les couches d'environ 15 jours minimum pour bien que le vernis se rétracte (N.B. six mois après le vernis tire toujours et tous les défauts réapparaissent, garanti sur facture !…).
Entre chaque passage, je ponce à l'abrasif à l'eau en démarrant du 500 à la machine et en finissant aux 2000 à la main (voir plus à la fin ).
Ponçage
Survient ensuite le traitement intérieur des fûts, le « magic silver sealer » de Gretsch nécessitant un indispensable ravivage pour la plupart des fûts. Après enquête méticuleuse sur le net,
il s'avère en fait que cette peinture magique -véritable poudre de perlimpinpin cache-misère- n'est en fait qu'une « vulgaire » peinture galvanisée. Après différents essais, il s'avère que la teinte Gretsch correspond aux peintures galvanisées composées de zinc et d'alu mélangés, celle uniquement en zinc sont plus foncées. Si l'on veut rester puriste une peinture genre « Rust Oleum Galva Zinc Alu » semble adéquate, voire même être celle d'origine (?)
. Cela bien que des tas d'autres peuvent aussi bien faire l'affaire, d'autant que moins chères. Les peintures de la marque Julien sont éventuellement à déconseiller du fait qu'elles sont composées uniquement de zinc du coup un peu trop foncées… Ce qui dans l'absolu n'est absolument pas grâveuh.
Ze "magic" silver sealer
DISGRETION :
On est décidément dans une époque de marketing… La peinture magique, le chanfrein magique, savoir-faire magique… Bla-bla bla-bla, Ze GreatGretscheuhsoundeuh. Et oui ça on le sait , n'empêche que les Gretsch US ça ne se remplace pas…Il y a des tas de batteries qui portent le logo Gretsch quoique d’excellente facture, qui sont un tantinet loin des canons de la fabrication originale * notamment l’épaisseur et la composition des fûts, les cercles emboutis, la peinture métallisée grise vernissée à l'intérieur des fûts (ou pas du tout)
… Désolé les gars, c'est la pure vrai vérité, je ne veux vexer perrçon ! mais c'est pas grâveuh ! Car cela n’empêche qu’elles constituent d'excellents sets pour commencer ou même pour continuer…
Ceci (re)dit honnêtement en passant, à part les ignobles FEPOS en dessous de 250 EUR la plupart des batteries sont vraiment très honnêtes, je ne le dirais jamais assez, avec de bonnes peaux et convenablement réglées...
(*« des » fabrications d'origine
devraient donc dire car les fûts n'ont pas toujours été fabriqués pareils chez Gretsch, notamment, les mythiques « Round Badge » sont assez éloignées de ce qui s'est fait ensuite : fûts Jasper pas forcément peints à l'intérieur, pas d'évents etc., mais c'est un autre sujet )S'ensuit alors une mise à plat de tous les fûts, là, système D : je colle avec du biface plusieurs feuilles d'abrasif sur la grande planche épaisse de médium bien plane qui me sert habituellement de marbre pour régler la mécanique des pianos à queue (je rappelle ici modestement et brièvement que mon métier gagne-pain et ma passion seconde- est l'accord et la restauration des pianos)
"Planéité" des fûts -à la main !
M’étant procuré, non sans quelques difficultés, une fraise à chanfrein de 30° (ou 60° suivant les appellations… Et oui pour faire un chanfrein à 30° il faut une fraise à 60°… Allez les non-matheux un petit effort ! 30+60=90 !!)
Avec la queue du bon diamètre
(chuut !) pour ma bécane, me voilà, en train de reprendre prudemment les chanfreins de tous les fûts. Et par la même petite séance de rectification et recentrage du lit de timbre de la caisse claire (complètement décallé d'origine...ze graït Grecheu... 
)…
Rectification des chanfreins. Attention aux doigts et au fût !
Chanfrein extérieur arrondi à la main (légère)
Il faut préciser encore en éclairage de cette fameuse légende Gretsch, que « à l’époque » la plupart des chanfreins étaient du grand n'importe quoi, et les lits de timbre très souvent carrément décentrés… n (chez Ludwig et autres ce n’était pas mieux, rassurez-vous… et ça sonnait !!)
Quelques chanfreins d'origine…
C'est beaucoup plus propre !
Ça sonnait déjà très honorablement comme ça, du coup, je commence avoir l'eau à la bouche ou plutôt aux oreilles de voir-Euh… d'entendre-le résultat de cette mise aux normes !
Et voilà que je crâque encore un coup… Il ne faut décidément pas trop procrastiner sur le coincoin ou sur eBay… Danger tentations éternelles !
J'avais envie depuis longtemps sur ma petite jazzette de lui rajouter un Tom de 10" en accord avec la taille général de la "bambinette".
Les tarifs ridicules des Gretsch US m’en avaient dissuadé depuis longtemps : un fût de 10 non vernis avec les coquilles et le logo « octo » façon années 70 en kit au bas mot 800 EUR… (Et il y a de ça quelques années) Du grand n'importe quoi, euh fô quand même pas prendre les gens pour des idiots !
Du coup donc je repère sur eBay un gars aux États-Unis qui vend des fûts d'origine « mis de côté » (« new old-put aside ») pour des défauts plus ou moins mineurs.
Et pour un prix plus qu'accessible donc me voilà avec un fût « neuf » badge carré (fin des années 70) avec des cercles neufs commandés avec la Baguetterie et des coquilles d'occase trouvées sur eBay, du coup le fût m’est revenu- mis à part l'abondante huile de coude - à environ quatre fois moins cher(!), je ne sais pas pourquoi il avait été chanfreiné à 45°… je le remet donc en 30° Grescheu, du coup, inévitable, il perd un peu de profondeur c’est devenu plutôt un 10’x7’ 3/4 qu’un 10’x8’… bâh qui verra la différence…
Je corrige les quelques défauts (quelques petits éclats et surtout deux autocollants à la colle bien durcie collés de façon un peu inexplicable à l'intérieur, je dois donc malgré infimes précautions refaire le « silver magic sealer » et voili le tout est prêt
Tom de 10’
Quelques mois après… dernière couche de vernis de finition des derniers fûts puis polissage au touret avec disques rotatifs de coton-comme les pros- élimination des dernières micro rayures,( sachant que la perfection n'existe pas dans ce bas monde !)
Polissage au touret.
Remontage patient et prudent (attention les rayures !).
Réinstallation des micros internes sur certains fûts… avec nouveau montage avé suspension…c’est bô, non ?
Réinstallation des micros
et en avant, zoup réglages et redécouverte des bêtes reliftées au botox (beaucoup de taff surtout !)…
En dehors de l'aspect quasi neuf, l'influence des chanfreins, lit de timbre et autres font que j'ai vraiment l'impression d'avoir une nouvelle batterie.
Notamment pour cette caisse claire Gretsch que je pressentais depuis toujours être une bonne caisse claire mais me laissait un peu sur ma faim.
Du coup elle devient ce coup là zexceptionnelle : contrôle des nuances, le petit aboiement bien comme il faut et toujours ce petit crack à-la-Gretsch ! :* Bref beaucoup de boulot, en effet d'autant je suis un véritable fou de maniaquerie
(mon métier premier oblige), mais maintenant j'ai un instrument qui sonne nettement mieux encore plu-bô 
et que je me suis approprié de fond en comble… Que du bonheur ! La tit’ Gretsch 18 finished
La Vaintdeuh !
Avril 2014: première sortie officielle de « la grosse 22» ! ça brille !
Comme on n'est jamais assez fou, m'étant lancé dans de véritables travaux d'Hercule avec la restauration de mes Gretschen et comme il me reste un chouïa de courage et un peu de vernis au fond des bidons, rassemblant mon dernier courage, me voici attaquant ma caisse claire Premier.
L’origine du mal
Celle-ci recouverte d'un rhodoïd qui en fait est une espèce de Formica hyper dur ( « duroplastic »qu’ils disent ! ) mais épais et d'une esthétique tout à fait « meuble de cuisine » années 60 avait été ré équipé d'un déclencheur Pearl fixé absolument n'importe comment par deux mains gauches...
Massacre à la perceuse !
Boudïou ! Y-en a qui ont vraiment 2 mains gauche (et pas de cervelle !!)
Le rhodoïd s'en va facilement au décapeur thermique avec un très large couteau à mastique, et là : horreur, je me rends compte que les plis du fut premier sont carrément enroulés comme une vulgaire pâte congelée de supermarché et non bord à bord…jamais vu une M pareille
(mais ça sonne si si et même bien ! comme quoi !).Ce qui va sans dire ce que le début du pli et la fin du pli sont absolument ignobles. Pas beau du tout… si j’avais su… trop tard !
Argh ! Damned !
Je contacte ST Drums en Allemagne pour demander conseil, car l'acajou étant un bois avec des fibres très marquées je n'arrive pas à enlever complètement la colle du fonds des veines.
Malgré qu'ils m'affirment n'avoir jamais réussi aucun vernis sur une surface d’acajou précédemment encollée et me conseille de le recouvrir de rhodoïd - têtu bourrique, j’use de trésors d’ingéniosité et de patience et réussi à avoir un bois propre mais bien groové (normal hein fô kça swingue !). J'arrive quand même malgré que ce fût soit en acajou à le décrasser de sa colle Néoprène. Après ce nettoyage forcené de tous les recoins du placage.
J’entreprends quand même la solution vernis. Avant cela je bouche méticuleusement les trous inadéquats avec des tourillons à la bonne taille et masque le joint au Sintobois acajou et raccord au feutre de retouche… que du feu !
Presque bien
Cet acajou étant particulièrement fade et pale, genre contreplaqué, c'est-à-dire sans aucun charme, voilà que j’entreprends de faire le faussaire en faisant du faux bois au pinceau après avoir remonté la teinte générale avec une teinte mordante genre« acajou anglais » c'est-à-dire un type acajou rouge. Je fais bien attention aux tourillons de ne pas les teinter autant car étant en « bois de bout » mouillés par le vernis il vont monter en teinte…
« Faux-bois »
Première couche de fond dur… effectivement les pores sont bien profonds, il va y avoir du boulot.
Grooves
(allez un petit éffort et ça va swinguer !)Du coup mon œuvre de faussaire en faux bois a quelque perdu de son contraste et devient peu lisible,
dommage, bâh ! Huit couches de fond dur et de vernis ensuite viendront à bout des gorges profondes 
… ça commence à prendre forme. Là aussi sur cette caisse claire je refais les chanfreins 30° +¼ rond externe a-lah Gretsch et taille le lit de timbre ( à l'origine inexistants...tom reconverti...modèle introuvable au catalogue... ) et je recalibre les renforts de chanfrein quelque peu… « artisanaux »…et hoplà ! voilou ! 
Chanfreins
J’ai trouvé, merci encore eBay, un déclencheur et une attache de timbre premier vintage comme d’origine (inconnue… oui ce modèle « hi fi » en acajou 8 tirants est inconnu au bataillon (catalogues vintage Premier)…s’agirait-il d’une customisation postérieure d’un tom 14x 8 …allez savoir ??).
S'ensuivent perçage adéquat et fixation du bazar, remontage des peaux après vérification de komment k’ça sonne à l’ambassador sablée (« la « norme » de référence : « neutre ») j’opte finalement pour une Fiberskin…, réglages et youpi et encore une petite (14x8!) caisse-claire qui ne manque pas de personnalité, décidemment je ne vais pas savoir où donner de la baguette !
Ça le fait non ?
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La gazette d'un tom bass Premier : sauvé du massacre !
Parti quérir une pédale charley Capelle ( les eules que j'aimeuh !
) vendue par un sympathique collègue Franc Comtois ...Je suis reparti avec un cady un peu plus rempli que prévu...
une Premier 202 des annèes 60 est venue s'ajouter in extremis (20/12/16...métrique...bon oui et alors ) dans un état flambant neuf pour 500 roros zavec les boiboites d'origines et deux pieds Capelle , la charley et une zexcalibur ... je pouvais pas ne pâs craquer non ?Bel achat ! tout content je commande mes peaux "pre-internatinal" au pays de Galle chez un symphatique Punk (?) reconverti !!
http://www.nickhopkindrums.com/
Mêêêh ... j'ai une une mauvaise et imprévisible surprise en otant la dernière peau de ma new old premier.. . le chanfrein supérieur du tom de 16 s'avère contre toute attente complètement massacré et ratiboisé (il manque 1/2 inches...
j'aimerai vraiment savoir comment cela a pu arriver ??? ) Le sympathique gars qui me l'a revendue est au delà de tout soupçon, le premier proprio réputé "soigneux" l'avait à priori acheté neuve....??? in-com-pré-hen-sible et vrrêment Navrant ! 
photo qui montre bien le 1/2 inch manquant...
A force de gamberger sur le pourquoi du comment
, j'ai compris, ce set a eu imanquablement un propriétaire antérieur... celui-ci - stupide et malhabile, avait sans doute voulu forcer une peau US sur un fût métrique (*) et puis à coup de scie et de tournevis(!) avait ratiboisé à l'arrache le fût de 1/2 inch et (mal) recollé le renfort plus bas...!! yen a des qui !!! ) ( heureuseusemnt : il s'est décollé tout seul...!) Je ne comprends pas comment cela a pu arriver...d'autant que le renfort de chanfrien a ses arrêtes intactes (mais l'intérieur très marqué(...au niveau du "découpage" ) on vois les marques et le trait de scie qui correspondraient bien a cette idée saugrenue "d'amincir le fût"... fin de l'histoire.
Sûr à 99% du scénario...
(* et oui même les anglais étaient en métrique, ces putains
de ricains ont obligé tout le monde au pouce, pied etc. malgré leur législation d'après guerre qui aurait du imposer le métrique chez eux ...) Bon, j'ai après mure réflexion trois solutions :
le "ratiboiser" à 14"1/2, mais déplacer-tourilloner-repercer tous les trous (coquille, sourdine) pas terrib'terrib' ...
Repositionner le renfort à sa vraie place(15") et refabriquer soigneusement le fût pli par pli contre le renfort, bien ajusté sur le fût existant...? plus "dans l'esprit "mais long, laborieux et aléatoire coté son... de plus il faudrait que je trouve du placage en 1mm5 , deux en bouleau et un en acajou... m'ouais... j'en ai mais pas aux bonnes épaisseurs...
ou alors repositionner le renfort à sa vraie place(15") - couler de la résine polyester(teintée)... certainement efficace (solidité, conduction des vibration...) mais pas très puriste...
en attendant, allez, je vais quand même essayer la résine (j'en ai et ça se périme...) ne serait-ce que pour voir si mon idée est bonne...
Et voilà... ~2 jours de boulot (en image, ci dessous)...
et en fin de compte solution coulage polyester noir dans l'alignement du fût en glissant un rhodo transparent entre le fût et le rhodo abimé resté en place
, puis syntobois spécial dur pour le chanfrein, rectification de l'épaisseur des renforts (dégraissage) et chenfrein 30° sur les renforts +1/4 de rond extérieur sur l'épaisseur (4mm5) du fût :
recollage renfort à la colle formaldéhyde ( ça ça va tiendre
)...forête de serres joints... 
euh c'était pas vraiment plat !!
rhodo transparent entre le fût et le rhodo abimé
La con-fi-tu-reuh ça dégoulineuh !!
coulage du ruban de Sintobois et brut de décoffrage...
Après premier ébarbage
ça vient Germaine !
que du feu !
Pour finir : bonne rectif des renfort + chanfreins ( 30°) sur le renfort et 1/4 de rond sur l'extérieur...
Cette réparation s'avère tout à fait valide techniquement et acoustiquement (le fût sonne pareil à la frappe sur le fût lui-même des deux cotés )... yess !
oui - OK d'accord, ça demandé de l'huile coude et du temps(= de l'argent) +++ ...
Mais voilà un fût qui ne finira pas sur une étagère dans un coin... et voili une belle Premier bleue complète qui sonne vraiment très bien : chaleureuse et pas trop puissante (pas de double emploi avec les Gretsch et la Sonor ... du coup
plus de culpabilité d'être un "accumulateur d'instrument" compulsif, je reste musicien "dégustateur"avant tout !!)... voili une conclusion satisfaisante de cette initiale grosse déconvenue...
Moralité : cette petite Premier dans sa simplicité et ce bleu est vraiment très-très sympha... ( "Shimmer Blue" un bleue irremplaçable parce que n'étant plus produit par aucun fabricant...)
Pour la petite histoire elle est bleue exactement comme la première Premier dont j'étais tombé amoureux quand j'étais Jheüne… Mais ça je l'ai déjà illustré dans mon poste de présentation du matériel… « T'es kits toi ? »
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Depuis, notre cher ami Vavou pour ne pas le citer, rencontré par hasard lors d'une transaction sur le coin coin ( N.B. ce qui me vaut d’être parmi vous… Vavou = grand recruteur -Hugh !) m'a apporté sa grosse caisse Sonor afin d’en reprendre la teinte décolorée par le soleil(?) pour l’aligner avec celle du reste de son set.
Teinte passée...palichone !!
Première déconvenue au décapage malgré la noble ascendance, le bois de palissandre étant très dur à travailler, les ouvriers de chez Sonor ne se sont pas embarrassés et ont bouché les éclats par de la vulgaire pâte à bois.
Moralité il m'a fallu faire valoir mes talents de marqueteur afin de redonner un peu de noblesse à ce magnifique instrument. 
Argh
Marqueterie
Après un patient ajustement de la teinte, cette fois-ci, en faisant valoir mes talents d'ex aquarelliste (si, si !) L'unité de l'ensemble est retrouvée.
Match à égalité !
accord...de couleur
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Dans la même foulée, chargé de voir comment faire fonctionner le déclencheur inopérant d'une vieille caisse claire Metjazz, j'en profite pour refaire le chanfrein et corriger la planéité du fût mis en péril par un début d’ovalisation.
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Peu de temps après un copain-grand accumulateur de batteries devant l'éternel-apporte quelques menus travaux à effectuer sur son impressionnant cheptel.
À commencer par le sauvetage d'un tom de concert HIP en acrylique complètement fendu, qui avait, hélas, déjà subi une tentative malencontreuse de « collage »… (
Notre époque fournit une variété impressionnante de « produits collants » que le « grand public » malheureusement n’use jamais vraiment à bon escient…)
Après quelques essais infructueux, je trouve enfin un mélange qui permet de réassembler les deux parties. J'ai bien dit « Réassembler », ce qui était le vœu de son propriétaire,(NB et qui ne garantit pas l'intégrité du fût ni sa solidité aux chocs...)
Arrive enfin une petite batterie GARY avec un Tom basse gigogne, dotée d'un rhodoïd hyper grunch. L'instrument dans son jus avait visiblement été déjà passablement bricolé (gros coups de peinture blanche mal passés au pinceau à l'intérieur de la grosse caisse, renfort de support de Tom ...vissé à l'intérieur…
) plis du bois de la grosse caisse désolidarisés, chanfreins en vrac, rhodoïd largement abîmé, déchiré et déformé, notamment sur le Tom basse gigogne, chromes largement piqués. 
Démontage général
Grosse caisse avant opération
Recollage
Serrage
Chanfreins
Grosse caisse après opération
Je fais faire des peaux (métriques) sur mesure aux Ateliers Philippe Rault…
Remontage… Et voilà une petite GARY toute pétillante !
Pile…
Poil !
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Le collègue en question du coup me ramène quelques (!) caisses claires pour revoir les chanfreins et les snare beds, polissage, changement de peaux/timbre/réglage/accord...etc.… et là, je vous invite à aller sur mon site pour en avoir quelques aperçus…
Voilà pour le moment, en espérant que, en dehors du fait de "faire ma promotion »
, tout ceci ( si vous êtes arrivés au bout... )vous intéressera, vous inspirera… Et vous donnera de l'espoir ! à très bientôt...
à suivre...si vous le voulez bien...(Vous le valez bien !)et...
n"hésitez pas à mettre (aussi) des commentaires sur Face de Bouc si vous avez 2 mn ! ...
