http://www.planet-drum.com/rubriche.asp?id=8
Punaise! presque deux heures de boulot quand même. Faudrait que je fasse valider tout ça pour obtenir un certificat de traducteur!
Je précise que cet article a un aspect "promotionnel", voire "publi-rédactionnel" évident. Je laisse le soin à chacun d'en juger et de retenir ce qui l'intéressera!
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Même s'ils construisaient des batteries depuis 1966, le véritable succès de Yamaha commence en 1972 au Japon, pendant la tournée de Miles Davis. Un technicien spécialiste des batteries du nom de Takashi Hagiwara mit à disposition de Al Foster, le batteur de Miles Davis, un kit complet en lui proposant de le jouer pendant la tournée (au Japon), et en lui disant qu'il serait enthousiasmé à coup sûr.
Al Foster en a été si enthousiasmé qu'il l'est encore aujourd'hui.
Pour comprendre la philosophie des batteries Yamaha, il faut revenir en arrière, jusqu'en 1887, aux prémisses de la société. A cette époque, Torakusu Yamaha -oui, le nom existe vraiment- imaginait la réalisation de son premier orgue. La société ne sera fondée que dix ans après. A cette époque, la société construisait des orgues, des pianos droits et à queue. Dès 1903 s'ajouta une autre branche : des meubles réalisés en bois sélectionnés.
En 1922 est produit le premier phonographe de salon Yamaha, et l'histoire se poursuit comme cela, étape après étape, année après année. Beaucoup de non-musiciens associent avant tout le nom Yamaha aux motos, puis aux équipements Hi-Fi et enfin seulement aux instruments de musiques.
En 1954, la première moto Yamaha apparait sur le marché et un an après la branche des appareils Hi-Fi. Depuis cette époque jusqu'à aujourd'hui, la recherche sur les matériaux occupe une place importante. De nouvelles idées sont développées continuellement pour introduire de nouveaux produits sur le marché. Ainsi, en même temps seront produits des clubs de golf, des raquettes de tennis, des arcs de tir sportif, des skis, des meubles, des baignoires, des climatiseurs, des piscines, des bateaux légers et des moteurs hors-bord, des robots pour l'industrie, des lecteurs CD, des cuisines et bien d'autres choses encore.
Yamaha en arrive à posséder ses propres hotels, ses centres récréatifs et ses agences de voyage. Mais les produits principaux demeurent toujours les instruments de musique. Dans ce but, à peu près tout ce qui peut exister aujourd'hui sur le marché est fabriqué : Yamaha, en peu de temps, est devenu le plus important producteur d'instruments de musique au monde.
En 1965 les premières études pour les batteries Yamaha sont démarrées à l'usine de Shiutzu, Hamamatsu. Une année supplémentaire sera nécessaire pour qu'apparaisse sur le marché le premier modèle; la "D-22". Un kit complet avec grosse caisse de 22"x14", caisse claire de 14"x5,5", tom 13"x9", et tom basse 16"x16", plus une série d'accessoires. Elle a davantage l'aspect d'une batterie Ludwig, et la plaque collée sur les fûts pourrait sembler provenir directement de la batterie de Ringo Starr. Mais il ne faut pas s'en étonner : les trois "grands" producteurs japonais de batteries que sont Yamaha, Pearl et Tama, à leurs débuts, ont observé avec attention les produits Ludwig, Premier, Rogers, Slingerland et Gretsch, mais en un temps relativement court, ils ont développé leur style propre.
De 1969 à 1982, toutes les séries produites se caractérisent par l'abréviation "YD" : Yamaha Drums.
En 1972, sont construites les séries YD-700 et YD-400. Takeshi Hagiwara, aujourd'hui appelé "Hagi" dans le monde entier, présente ces modèles à Al Foster et à un autre batteur de Miles Davis, Ndugu Chancler. Les deux batteurs apportent leurs sets aux Etats-Unis et les popularisent auprès des musiciens américains. Parallèlement, "Hagi" prend en compte les modifications qu'ils ont proposé, les combine avec ses propres idées et avec l'expérience des constructeurs d'autres instruments de musique Yamaha. Et enfin, en 1976, est introduite sur le marché la classique par excellence, certainement la batterie la plus utilisée dans le monde, la YD-9000 Recording. Un kit dont beaucoup de caractéristiques étaient si avancées qu'aujourd'hui encore, 25 ans après sa conception, elle n'est pas seulement appréciée des collectionneurs, mais encore fabriquée et vendue par Yamaha sous une forme presque inchangée.
On utilise pour les fûts le vernis des pianos. On introduit les coquilles "Hi Tension Lugs", dont les cheminées filetées sont pour la première fois dépourvues de ressorts de maintien. La grosse caisse est équipée de 10 tirants et de cercles en bois. Pour le Set "Recording", le système "Air Seal" atteint la perfection au point de garantir un fût absolument rond. Le terme "Recording" n'est pas choisi par hasard. Avec toutes ses caractéristiques, cette batterie est véritablement incroyablement facile à enregistrer.
En 1983 les dimensions "Power" et "Turbo" tiennent un rôle fondamental dans le programme de production. Jusqu'alors, seules les dimensions "standard" existaient, comme par exemple 22"x14" pour la grosse caisse.
Apparaissent à présent les dimensions 22"x16" et 22"x18". Les dénominations deviennent des acronymes, puisqu'aujourd'hui encore, une grosse caisse de 22"x14" est appelée "dimension standard", bien que cette profondeur ne soit plus le standard depuis plus de 15 ans, mais plutôt l'exception.
Le succès dans le domaine des batteries d'entrée de gamme arrive en 1988 avec la "Power V" . Yamaha prend des participations chez l'anglais Premier et fabrique dans l'usine de Leicester la Power V et en partie la Recording. Les collectionneurs recherchent (Ndt : !!!!!!!!!) les batteries Recording faites en Angleterre, mais (Ndt

Bien que la marque ait compté Tommy Aldridge et Cozy Powell (aujourd'hui décédé) parmi ses endorsés, deux excellents batteurs respectivement dans les styles Hard et Heavy, Yamaha est réputé produire des batteries Jazz et Fusion. C'est pourquoi, simultanément à l'émergence considérable de groupes de Hard Rock est introduite sur le marché une batterie destinée spécifiquement à ces batteurs : la "Rock Tour Custom", en vente à partir de 1989. Même si elle se caractérise par des fûts plus épais (8 plis pour les toms et 11 pour la grosse caisse), elle ne diffère pas esthétiquement de la Recording 9000. Grâce à cette série, un certain nombre d'endorsés renommés sont recrutés, mais les ventes ne correspondront pas aux attentes et seront assez rapidement interrompues.
Au contraire, un an après en 1990, apparaît une batterie qui rencontrera un grand succès : la Maple Custom. Des fûts assez épais (7 plis pour les toms et 10 pour la grosse caisse), des coquilles dorées de très petite taille sont les caractéristiques de la série qui peut être considérée, dans sa dixième année de production, comme l'une des plus vendues au monde par Yamaha.
Cette fois encore, "Hagi", en collaboration avec de nombreux batteurs maison, a lancé un nouveau standard qui sera complété deux ans après par l'introduction du "YESS" (Yamaha Enhanced Sustain System) : deux trous seulement sont pratiqués dans le fût qui suffisent à assurer sa fixation et le contrôle des oscillations. Ce que Pearl a réussi depuis des années avec son modèle "Export", Yamaha le copie en 1995. Il s'agit de proposer un set qui, malgré un prix très compétitif, laisse au client la possibilité de composer sa batterie. La "Stage Custom" devient une alternative à la Pearl Export qui dominait jusqu'à présent le marché.
Comme pour toutes les batteries Yamaha, l'élaboration des accessoires et stands tire profit de l'expérience des unités de production de motos. Une finition parfaite et une qualité de chromage vraiment plus durable caractérise ces accessoires. Même cette série bénéficie des procédés typiques de Yamaha comme le système "Air Seal".
Après ces avancées sur le marché des batteries d'entrée de gamme sont présentées avec succès deux batteries de haut de gamme : la "Maple Custom Absolute" et la "Birch Custom Absolute". Ces batteries se distinguent par des fûts plus fins et surtout par la compatiblité des deux séries entre elles. Dans la mesure où les mêmes coloris sont utilisés pour les deux séries, il est possible de combiner une grosse caisse Maple avec des toms Birch et inversement. Pour la gamme intermédiaire, Yamaha fabrique la "Beech Custom" dont les fûts sont composés de Hêtre à 100%. Bien que son prix soit relativement abordable, le son est si intéressant que des batteurs renommés comme Sonny Emory ou Manu Katché les utiliseront sur scène.
En 1998 apparaît la série "DP": un modèle à prix presque cassé. Il s'agit d'une batterie pour débutants exclusivement, seulement produite en deux versions, sans possibilité de fûts additionnels. Pour rester compétitives, la "DP" et la "Stage Custom" sont fabriquées en Indonésie. Comme auparavant, les autres séries restent construites au Japon. Il s'agit là d'un point auquel Yamaha accorde beaucoup d'importance : alors que les concurrents, toutes origines confondues, ont déplacé depuis longtemps leur production à Taïwan et aujourd'hui en Chine, Yamaha est une société Japonaise fière de produire ses batteries au Japon!
Il est évident qu'une société qui fabrique des batteries acoustiques a envisagé également de se faire un nom dans le domaine des batteries électroniques. Après plusieurs essais ratés, le succès est enfin au rendez-vous avec la "DTX", et davantage encore en 1999 avec la "DTX-press". En 2001, Yamaha lance la nouvelle "DP" qui prendra le nom de "YD". Une grosse caisse plus profonde d'un centimètre et de nouveaux coloris en font un instrument attractif. Mais nous ne sommes pas au bout des surprises! 2001 voit le lancement de la nouvelle "Stage Custom". De nouveaux accessoires et l'introduction du système "YESS" rendent cette batterie réellement unique : un matériel professionnel à un prix imbattable!
Une nouvelle batterie électronique est également lancée : la "DTXtreme". Il s'agit d'une batterie professionnelle, avec fûts en bois et peaux réelles, dont le module dispose de fonctionnalités considérables.
Il faut enfin parler des batteurs célèbres qui utilisent les batteries Yamaha et apportent toujours des idées neuves afin d'améliorer la qualité. De cette collaboration réellement unique dans le secteur sont nées des batteries fantastiques et parfois même un peu exotiques. Ainsi il existe depuis des années la "Steve Jordan Cocktail Drum". Plus exotique encore, est la "Rick Marotta Hipgig set" : un fût en guise de siège dans lequel on peut transporter les accessoires, une grosse caisse de 16"x20" dans laquelle s'insèrent pour le transport les deux toms et la caisse claire. Le siège et la grosse caisse sont livrés avec deux sacs souples, permettant ainsi de disposer d'un set complet dans seulement deux étuis.
Dans le même temps, les caisses claires "Signature" sont portées au nombre de 12; on se souvient des modèles Billy Cobham, Dave Weckl, Peter Erskine, David Garibaldi, Steve Gadd et Manu Katché. Alex Acuña et Levon Helm ont été impliqués dans l'élaboration des modèles de Timbales. Ce dernier, qui était le batteur de "The Band", a suggéré l'usage de cercles en bois à 19 plis sur les toms au lieu des traditionnels cercles en métal. La société met un point d'honneur à ce qu'aucun endorsé ne perçoive d'argent pour jouer sur Yamaha. Elle est très fière de leur collaboration, ancienne dans la plupart des cas. La fierté a encore augmenté lorsque J.R. Robinson est revenu chez Yamaha après un bref intermède chez un autre fabricant (Ndt : Pearl). Certes, même chez Yamaha, le monde entier est un pays, mais peut-être que certains préfère certains pays à d'autres!